Voici un portrait qu’a réalisé un journaliste, J’espère qu’il vous permettra de mieux me connaître

« Accrocher son sac à l’épaule ou boucler sa ceinture est un geste mécanique, bien-sûr. Mais on peut y ajouter une certaine satisfaction, quand on n’oublie pas de regarder l’objet en question. En plus de son utilité, il y a le toucher, la couleur, le parfum du cuir, l’équilibre des formes et la qualité du piquage. Tout ce soin discret et cette parfaite maitrise du travail, Martine Anselmino les apporte  à chaque objet qui passe entre ses mains, et lui offre son unicité, sa garantie de qualité et de longévité. Et cela depuis 25 ans.

Cette qualité dont nous parlons répond aux exigences des maisons les plus réputées dans le monde de la sellerie. Ces grandes maisons font appel à elle depuis de longues années, non seulement pour ses produits, mais également pour former du personnel en stage, en entreprise, en atelier.  Elle a reçu son savoir-faire de Mr Boudard lui-même, meilleur ouvrier de France, dans l’école du même nom à Bethoncourt, où elle est maintenant jury. Elle a travaillé pendant de longues années pour de grands selliers parisiens réputés, et s’est installée ensuite à Lomont, entre Lure et Héricourt, toujours animée par l’amour pour ce métier d’art. Elle y exerce avec cette passion intacte des premiers jours, elle y forme de nombreuses personnes, et elle y façonne tout ce qu’on attend, même si on est exigeant. Les commandes se font directement à l’atelier, ou par internet, et elle propose également des stages  de maroquinerie, ayant une convention avec la manufacture de Seloncourt, dans sa spécialité : le piquage.

C’est l’expérience et l’amour du travail bien fait, ainsi que l’exigence de la perfection, qui assurent cette qualité irréprochable demandée par les plus grands, et qui font bien entendu sa renommée. Cette noblesse des gestes répétés avec maitrise ne seraient rien sans l’amour de l’art que Martine Anselmino ajoute  à chaque pièce, en plus du souci de transmission aux générations suivantes : du haut-de-gamme humain. »

Article écrit par David Aubry, journaliste