Lutherie – luthier à cordes frottées
Le luthier fabrique à la main les instruments à cordes frottées (violons, violoncelle, etc…) de A à Z. Il construit la table d’harmonie (partie supérieure de la caisse de résonance ou reposent les cordes), les éclisses (côtés de la caisse), le fond, le manche, la touche (partie située au-dessus du manche sur laquelle sont positionnées les cordes) et la tête (pièce permettant d’accorder l’instrument).
Un instrument se compose d’environ 70 pièces. Tous ces instruments sont en érable ou en épicéa, choisis méticuleusement en fonction des veines du bois. Ensuite les pièces sont travaillées à l’aide d’outils (voir ci-dessous), puis assemblées et enfin vernies, pour protéger l’instrument des agressions extérieures. Ensuite, le luthier le règle, de façon à ce que les sonorités soient adaptées aux désirs de la personne qui l’utilisera.
La lutherie est un travail très manuel. Après son apprentissage dans une école (à Mirecourt par exemple), le jeune luthier parfait sa formation dans des ateliers pour approfondir ses connaissances. En plus de la fabrication d’instruments, le luthier doit également intervenir dans le réglage de la sonorité de l’instrument, son entretien, mais aussi la restauration d’instruments anciens ou réparation. L’expercise d’instruments anciens est également une part du métier de luthier.
La restauration d’instruments anciens demande un grand expérience. Tous comme des conservateurs-restaurateurs, les luthiers doivent respecter le travail d’origine dans toutes restaurations.
Les outils du luthier :
- le rabot
- la varlope (sorte de rabot qui se manie à deux mains)
- la gouge (ciseau de forme creuse servant à ébaucher et à sculpter)
- la pointe à âme (petite lance courbée servant à mettre en place l’âme du violon)
- le racloir
- la presse
- le fer à plier (outil chauffant le bois pour que le luthier puisse le courber).